J’ai été récemment estomaqué de voir le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) passer à une offensive contre le secteur privé! En effet, sur des panneaux le long de l’autoroute, on peut y lire : « PPP, arrêtez ça! Les employés municipaux sont là pour vous. Le PRIVÉ est là pour qui? ».
Alors voilà, le SCFP part en croisade contre le secteur privé. Ce qui me surprend en premier, c’est de voir que ces gens ne livrent pas d’arguments, ils livrent un slogan. En effet, de dire que les employés municipaux sont là pour vous, en voyant combien sont grassement payés à rien faire certains cols bleus ou des chauffeurs d’autobus, une telle affirmation a une drôle de saveur. Mais de sous-entendre que le privé, contrairement au public, n’est pas là pour nous, il y a vraiment de quoi tomber en bas de sa chaise.
C’est vrai que toute entreprise privée est, en soit, là pour faire de l’argent. En fait, c’est une lapalissade qu’une entreprise qui ne fait pas d’argent va fermer. Mais où est le mal là-dedans? Vous saviez que, selon les statistiques, la majorité des Québécois travaillent dans une entreprise privée (ce qui inclut les travailleurs autonomes)? D’ailleurs, pour les syndicats du secteur privé, ils ont plus de chance de faire de l’argent dans une entreprise rentable que dans une entreprise en faillite. Dans le cas contraire, pourquoi s’acharner à rentrer chez Wal Mart ou McDonald? De toute façon, je suis de ceux qui croient qu’il y a trop de salariés dans le secteur public au Québec. Prenons le cas du Ministère de l’éducation. Au Québec, ils sont plus de 3000 à travailler comme fonctionnaires. Au Danemark, pour une population semblable et des besoins semblables, ils sont 300… Il y a de quoi réfléchir, il me semble! Mais on s’éloigne du sujet.
Bref, à voir le SCFP utiliser un slogan aussi vide de sens, il est essentiel de remettre des pendules à l’heure. Les municipalités ne sont pas riches, et ont des budgets limités. Une municipalité, comme n’importe quelle entreprise privée, a tout avantage de rentrer dans ses budgets, c’est un minimum duquel on peut légitimement s’attendre. Si elle peut réduire ses coûts, tout le monde est gagnant (on parle d’argent du contribuable, quand même!). Si la municipalité a des employés qui ne font pas l’affaire et qui coûtent cher (c’est souvent le cas!), rien ne devrait l’empêcher de corriger la situation et offrir une qualité de service (mais en disant cela, je viens de provoquer la colère des mouvements syndicaux). En résumé, si une municipalité peut confier une partie de ses services à une entreprise, que ça lui coûte moins cher et que les standards de qualités sont rencontrés, alors pourquoi s’en priver? Le cas contraire, si l’entreprise ne fait pas l’affaire, on ne renouvelle pas le contrat et on confie à une autre entreprise. Rien de sorcier là-dedans! C’est comme quand vous allez au restaurant, si ça vous coûte cher, que le service était pourri et que votre repas était mauvais, vous irez manger ailleurs la prochaine fois! C’est donc tout à l’avantage d’une entreprise privée que d’offrir des services de qualité à prix avantageux. Aucune entreprise n’existe pour faire faillite. Dans l’autre cas, si les employés publics font l’affaire et ne coûtent pas trop cher, la municipalité va les garder, il n’y a pas de doute. Alors pourquoi une telle campagne de peur? Tant qu’à moi, les seuls qui devraient avoir peur, ce sont les employés incompétents.
Mais ce qui me frappe le plus, c’est que cette belle campagne de propagande est payée par l’argent du contribuable. Le SCFP étant un syndicat d’employés du secteur public, les salariés sont rémunérés à même vos impôts, et par A + B, les cotisations syndicales sont également payées via vos taxes et vos impôts. Ainsi, le syndicat fait une propagande aux frais du contribuable pour inciter les municipalités à débourser encore plus d’argent public??? Il y a là un non sens évident!
Comme le disait Réjean Breton, les « syndicaleux » devraient arrêter de penser que tout leur est dû! Non, nous ne sommes plus redevables aux syndicats, bien au contraire! Leurs abus ont mis des entreprises en faillite, ont surendetté le Québec, ont instauré des pratiques syndicales douteuses, ont fait la promotion de l’incompétence mais ils ont encore la mentalité de 1870 où l’entreprise privée est vue comme le grand méchant loup. Les syndicats du secteur public ne sont pas là pour « nous », ils ne sont que des parasites des deniers du contribuable au profit de ses membres et la qualité des services offerts est bien le dernier de leur soucis.
Alors voilà, le SCFP part en croisade contre le secteur privé. Ce qui me surprend en premier, c’est de voir que ces gens ne livrent pas d’arguments, ils livrent un slogan. En effet, de dire que les employés municipaux sont là pour vous, en voyant combien sont grassement payés à rien faire certains cols bleus ou des chauffeurs d’autobus, une telle affirmation a une drôle de saveur. Mais de sous-entendre que le privé, contrairement au public, n’est pas là pour nous, il y a vraiment de quoi tomber en bas de sa chaise.
C’est vrai que toute entreprise privée est, en soit, là pour faire de l’argent. En fait, c’est une lapalissade qu’une entreprise qui ne fait pas d’argent va fermer. Mais où est le mal là-dedans? Vous saviez que, selon les statistiques, la majorité des Québécois travaillent dans une entreprise privée (ce qui inclut les travailleurs autonomes)? D’ailleurs, pour les syndicats du secteur privé, ils ont plus de chance de faire de l’argent dans une entreprise rentable que dans une entreprise en faillite. Dans le cas contraire, pourquoi s’acharner à rentrer chez Wal Mart ou McDonald? De toute façon, je suis de ceux qui croient qu’il y a trop de salariés dans le secteur public au Québec. Prenons le cas du Ministère de l’éducation. Au Québec, ils sont plus de 3000 à travailler comme fonctionnaires. Au Danemark, pour une population semblable et des besoins semblables, ils sont 300… Il y a de quoi réfléchir, il me semble! Mais on s’éloigne du sujet.
Bref, à voir le SCFP utiliser un slogan aussi vide de sens, il est essentiel de remettre des pendules à l’heure. Les municipalités ne sont pas riches, et ont des budgets limités. Une municipalité, comme n’importe quelle entreprise privée, a tout avantage de rentrer dans ses budgets, c’est un minimum duquel on peut légitimement s’attendre. Si elle peut réduire ses coûts, tout le monde est gagnant (on parle d’argent du contribuable, quand même!). Si la municipalité a des employés qui ne font pas l’affaire et qui coûtent cher (c’est souvent le cas!), rien ne devrait l’empêcher de corriger la situation et offrir une qualité de service (mais en disant cela, je viens de provoquer la colère des mouvements syndicaux). En résumé, si une municipalité peut confier une partie de ses services à une entreprise, que ça lui coûte moins cher et que les standards de qualités sont rencontrés, alors pourquoi s’en priver? Le cas contraire, si l’entreprise ne fait pas l’affaire, on ne renouvelle pas le contrat et on confie à une autre entreprise. Rien de sorcier là-dedans! C’est comme quand vous allez au restaurant, si ça vous coûte cher, que le service était pourri et que votre repas était mauvais, vous irez manger ailleurs la prochaine fois! C’est donc tout à l’avantage d’une entreprise privée que d’offrir des services de qualité à prix avantageux. Aucune entreprise n’existe pour faire faillite. Dans l’autre cas, si les employés publics font l’affaire et ne coûtent pas trop cher, la municipalité va les garder, il n’y a pas de doute. Alors pourquoi une telle campagne de peur? Tant qu’à moi, les seuls qui devraient avoir peur, ce sont les employés incompétents.
Mais ce qui me frappe le plus, c’est que cette belle campagne de propagande est payée par l’argent du contribuable. Le SCFP étant un syndicat d’employés du secteur public, les salariés sont rémunérés à même vos impôts, et par A + B, les cotisations syndicales sont également payées via vos taxes et vos impôts. Ainsi, le syndicat fait une propagande aux frais du contribuable pour inciter les municipalités à débourser encore plus d’argent public??? Il y a là un non sens évident!
Comme le disait Réjean Breton, les « syndicaleux » devraient arrêter de penser que tout leur est dû! Non, nous ne sommes plus redevables aux syndicats, bien au contraire! Leurs abus ont mis des entreprises en faillite, ont surendetté le Québec, ont instauré des pratiques syndicales douteuses, ont fait la promotion de l’incompétence mais ils ont encore la mentalité de 1870 où l’entreprise privée est vue comme le grand méchant loup. Les syndicats du secteur public ne sont pas là pour « nous », ils ne sont que des parasites des deniers du contribuable au profit de ses membres et la qualité des services offerts est bien le dernier de leur soucis.
7 commentaires:
Non mais quelle langue de bois!
D’abord, je trouve assez comique le fait que tu trouves le panneau publicitaire vide de sens. C’est justement un panneau publicitaire, ce qui sous-entend slogan publicitaire…En plus, tu as pris la peine d’aller sur le site du SCFP afin de télécharger l’image de la campagne, ça ne te tentais pas de lire les arguments et les explications concernant ce dossier, par la même occasion??? De toute façon, si le SCFP avait mis de l’argumentaire, tu leur aurais probablement reproché de créer des accidents parce qu’il y a trop d’arguments et que c’est écrit trop petit. Bref, on s’en sort pas.
Le privé n’est pas là pour la population. Un exemple, le CHUM. Pourquoi nous allons payer un loyer de plusieurs millions sur 25 ans et que par la suite, le building appartiendra au gouvernement. Tu trouves ça censé?? Après 25 ans faut faire des rénovations (toiture, fenestration, départements, ventilation – si on veut pas de bibittes – etc.) et qui paiera? L’entreprise privée?? NON, ce sera les braves contribuables, après avoir fourni la fortune aux supers partenaires du privé pendant 25 ans. Même que les trop nombreux – à ton point de vue – fonctionnaires en ont fait la démonstration à plusieurs reprises, mais le gouvernement garde son cap! C’est beau être lucide…!
Tu iras faire un tour sur le site de l’institut national de la statistique pour voir la différence de salaire entre le privé et le public…tu remarqueras que le privé est mieux payé que le public, alors comment crois-tu économiser si la masse salariale est plus élevée au privé?? À titre d’exemple, un plombier dans la fonction public est payé 38 000$/année contrairement au privé où c’est tout près de 50 000$/année…Les agences d’infirmières, ça coûte environ 50$/heure à l’hôpital, contrairement à plus ou moins 20$ pour une infirmière employée de l’hôpital… Finalement, tu n’es pas sans savoir que les conditions des employés municipaux ont été négociées de bonne foi, dans le cadre légal imposé par le gouvernement alors on repassera pour la supposée dictature syndicale.
Mais tu dois comprendre ces arguments de gau-gauche comme tu dois aimer cette expression…parce que d’après toi, cette pub est payée par les contribuables…!!!! Vraiment drôle! Tu ne connais pas le principe des cotisations syndicales? Les membres ont travaillé pour cet argent et décide d’en donner une portion pour la défense de leurs droits. Même si ça vient de leur paie, tu veux encore avoir un mot à dire? T’es comme un communiste et tout diriger l’argent « publique ». Tant qu’à y être, tu pourrais proposer que tous les employés de l’État se voient interdire l’achat d’une automobile…Ça pollue – donc des coûts pour les contribuables; Ça force la prise du transport en commun – donc moins de coûts pour les contribuables; Ça limite le déplacement pour les vacances – donc plus de place pour les plus bons et plus meilleurs employés du privé. Qu’en dis-tu??
Même si tu es au privé, tu as droit à la protection de la CSST; à l’assurance-emploi; aux normes minimales du travail; à des assurances-collectives; au régime québécois d’assurance parentale; à des congés fériés; à des vacances; à des pauses, et j’en passe. Ce ne sont pas les bons boss qui ont créé cela, mais bien les méchants syndicats, suite à de nombreuses luttes…Alors penses-y!
Bon, je pourrais continuer longtemps, mais vu le trop grand nombre de commentaires suite à tes différents états d’âme, je m’en tiendrai là.
Syndicalement vôtre,
BigBrowse.
Cher bigbrowse,
Je te retourne le compliment de la langue de bois ;)
Je ne suis pas près à dire que le modèle des PPP est sans faille. Je suis le premier à dire qu'il doit être amélioré. Mais je suis encore plus sûr que l'omnipotence du public n'est pas la solution.
La grosse erreur dans ton raisonnement, c'est quand tu parles des cotisations syndicales. Quand bien même que tu me dises que c'est rendu dans la main des employés, TU TE TROMPES quand tu dis que l'employé décide de le versé. Formule Rand, tu connais? Probablement une des pires abobination du monde syndical. Bref, chaque employé est OBLIGÉ de verser ce montant, même s'il ne veut rien savoir du syndicat. D'ailleurs, c'est rendu que l'adhésion au syndicat est obligatoire pour être embauché, au public comme au privé. (Je te suggère mon texte sur les droits humains). En d'autres mots, les syndicats ont créé une bureaucratie qui les avantages et reprenne au salarié ce qu'ils prétendent avoir obtenu pour eux et la loi est de leur bord. Bref, je serais d'accord avec vous s'il n'y avait pas de formule Rand (et donc inutile de faire preuve de sarcasme;). J'espère voir cet idéal de liberté de mon vivant.
Autre correction que je t'apporte. Tu compares les salaires du public et ceux du privés. D'une part, tu considères le privé syndiqué, mais pas le privé "non-syndiqué", lesquels salaires sont plus bas. Et de toute façon, chaque soumission s'évalue à la pièce, et si, dans les soumissions reçues celle des employés publics est moins chère, eh bien les chances sont bonnes que les employés publics resteront en place. Rien de sorcier là-dedans.
Et je constate que ta réalité de travailleurs est encore en 1930. Je suis le premier à dire que les syndicats ont joué un rôle, ont permis de sortir d'une dictature des patrons. Soit. D'ailleurs, je suis convaincu que tous ces acquis resteront, grâce aux lois qui les ont créées. Mais aujourd'hui, on a remplacé un extrême par un autre. Par exemple, ça serait si simple de mettre dehors la phénoménale quantité de fonctionnaires inutile. Malheureusement, syndicat veut pas. Les syndicats en 2007 sont devenus un lobby et se contrefout du ti-clin qui gagne 10$ de l'heure dans une shop, mais va certainement s'indigner pour le pauvre ti-chauffeur d'autobus qui gagne juste 65000$ par année. Des abus syndicaux, il y en a!
Antisyndicalement vôtre!
M. Roger
Sans vouloir t'offenser, il y a déjà quelques années que l'on retrouve un pendant à la formule Rand...il s'agit de l'article 47.2 du Code du travail du Qc.
Si un salarié se sent laisé par son syndicat, il n'a qu'à porter plainte au tribunal du travail. Le problème, c'est que plus de 70% des plaintes sont rejetés par les commissaires...Donc l'abus, il y en a des deux côtés! Mais je t'entends déjà dire que les syndicats mettent l'argent et les avocats de leur côté pour mieux "mattraquer" le salarié...sauf que dans près de la totalité des cas, les syndicats offrent même le paiement d'un procureur pour le salarié portant plainte...
En plus, ces gens n'ont qu'à s'impliquer dans les instances syndicales pour faire valoir leur point de vue, c'est ça la base de la démocratie! De toute façon tu dois connaître puisqu'il me semble avoir lu que tu t'impliques dans les assos étudiantes...
Et ça marche! La preuve, je connais quelques présidents de section locales qui ont même voté pour Dumont (et ils sont tous dans le secteur municipal...!) alors implique toi et fait changer les choses!
Finalement, où tu te trompe, c'est de considérer les gains des travailleurs comme des acquis. Ce n'est pas parce que quelque chose est légiféré qu'il est assimilé à un acquis...la preuve, les nombreux changements au Code du travail et le gouvernement fédéral qui a changé la loi du chômage afin de pouvoir piger dans les surplus pour s'en mettre plein les poches...poutant c'est de l'argent des contribuables! (et pour de vrai celle-là. ;) )
Petit dernier point...si les syndicats étaient si fermés aux changements dits "nécesaires" dans les services publics, ils n'auraient pas laissé le gouvernement Bouchard prendre la décision d'envoyer des milliers d'employés de la santé à la retraite...
Pour te corriger sur le salaire des chauffeurs, va voir ce lien: http://www.caomsc.qc.ca/main/information/convention_collective_2004/annexe.htm#ANNEXE%20B
Ils ne sont pas payé 50000$/année (40hres/sem à 23,21 (après la 1ere année d'expérience et ils plafonnent jusqu'à la retraite)... = 48000$ et des poussières), on est donc loin du 65000$ !!!
L'injustice sociale est une évidence si familière, elle est d'une constitution si robuste, qu'elle paraît facilement naturelle à ceux mêmes qui en sont victimes.
- Marcel Aymé.
Bigbrowse.
Mon cher Bigbrowse,
Tout d'abord, je regrette de te contredire, mais l'article 47.2 du Code du travail se lit comme suit:
47.2. Une association accréditée ne doit pas agir de mauvaise foi ou de manière arbitraire ou discriminatoire, ni faire preuve de négligence grave à l'endroit des salariés compris dans une unité de négociation qu'elle représente, peu importe qu'ils soient ses membres ou non.
En d'autres mots, ce que ça dit, c'est que le syndicat du salarié doit le défendre. Il y a un article semblable dans le code du travail fédéral. En aucun temps ça ne l'exempte de payer sa cotisation syndicale et en aucun temps c'est une alternative à la Formule Rand. Et quand tu dis que 70% des plaintes sont rejetées par les commissaires, ça se retourne contre toi. En effet, selon l'émission Simon Durivage du 25 mars 2005, SRC, un commissaire a été interviewé et a déclaré que, chaque plainte qu'il a contre un syndicat, il devait s'arranger pour que ça fasse le moins de bruit possible. Bref, le sacro-saint syndicat doit resté immaculé. Dans la même veine, explique-moi pourquoi le maraudage syndical est permmis, mais qu'un patron n'a pas le droit de dire un mot sur la possible venue d'un syndicat dans SON entreprise? Et peux-tu me répondre pourquoi le Québec est le seul endroit au monde où on peut vendre une carte de syndicat sous une fausse représentation? Par exemple, des employés mexicains sur des fermes se font dire qu'ils doivent signer un papier pour les impôts, ou pour avoir le droit d'avoir un cellulaire (alors que dans le fond, ces crapuleux syndicalistes leur fond signer une demande d'adhésion au syndicat). Tu trouves ça acceptable, toi??? Pas moi.
Une chose que tu sembles également oublier, c'est que le syndicat est effectivement un lobby. La CSN s'annonce ouvertement en faveur du PQ et de la souveraineté (même si c'est pas l'opinion de ses membres). Henri Massé aussi (c'est dommage que Boisclair n'ait pas continué sur sa lancée! Peut-être enfin j'aurais pu être d'accord avec vous pour dire que la FTQ n'est pas vendu au PQ!). D'ailleurs, certaines centrales syndicales exigent même de leurs membres de devenir membre du PQ. Tu trouves ça acceptables, toi?
Bref, malgré l'avis de la Cour suprême, la liberté d'association inclut, selon moi, la liberté de ne pas s'associer. Si je suis pas membre d'un syndicat, je serai sous le régime du contrat individuel de travail comme d'autres et feront d'homme à homme leurs demandes à leur patron, alors que d'autres collègues de travail décideront de s'évanouir dans l'unité de négociation et être individuellement exclus des négociations car c'est devenu une relation patron-syndicat. Dans une société libre et démocratique, on drvrait avoir le choix, mais tout le monde sait que les syndicats n'aiment pas les dissidents.
La preuve, je suppose que tu encourages l'attitude des syndicats dans l'arrêt Hémond contre Coopérative fédérée du Québec, [1989] 2 R.C.S. 962 ? Dans cette histoire, 3 syndiqués ayant plusieurs années d'ancienneté ont été promus temporairement contremaître (donc pas syndiqués). Le syndicat n'aimant pas ces traîtres ayant passés à l'ennemis (parce que tout le monde sait que, pour un syndicat, tous les boss sont des écoeurants..) a renégocié la convention collective pour faire spécifiquement éliminer l'ancienneté des 3 salariés. Quand les trois contremaîtres sont redevenus de simples salariés, fini, pu d'ancienneté ni de privilège! Et toi, tu encourages ça! Bravo! Quand on entend Bush dire "ceux qui sont pas avec nous sont contre nous", ça s'applique mauditement bien aux syndicats!
Une autre raison que tes statistiques ne disent pas (tu pardonneras que je ne les affiches pas, étant donné la lourdeur). La masse salariale, c'est pas juste un salaire d'un individu, c'est aussi l'ensemble des travailleurs. Si j'ai 5 employés qui me coûtent chacun 40 000$, c'est moins que 10 employés qui me coûtent chacun 30000$. D'ailleurs, les syndicaleux sont tellement habiles avec les descriptions de tâches! Quand une tâche n'est pas pensée, même si elle est très ponctuelle, le boss n'a pas le droit d'exiger d'un employé de la faire sinon grief. Résultat, on doit créer un nouveau poste! Rajoute à ça tous les avantages fiscaux, bref, la facture s'en vient rapidement salée.
Permet moi à mon tour de te corriger sur les salaires des chauffeurs du RTC. Je te réfère au journal de Québec du 28 octobre 2004. On apprend que les chauffeurs, avec les bonus, peuvent FACILEMENT gagner jusqu'à 65 000$ et que le salaire annuel MOYEN est de 50 433$. Ces informations m'ont été confirmées par une membre de la direction du RTC et par un ancien président du syndicat du STCUQ (pour certains Syndicat des trou de culs unis du Québec). D'ailleurs, ces pauvres gens ont dû faire 11 grèves en 30 ans (dont certaines illégales).
Pour te relancer, peux-tu m'expliquer pourquoi un pogne-cul qui a parfois seulement son diplôme de maternelle gagne aisément 65000$ par an, alors que mon père, professeur à la retraite gagnait après 30 ans d'enseignement 51000$? Selon moi, le professeur a plus d'utilité sociale. L'ancien président du syndicat cité plus haut m'a dit que, selon EUX, les chauffeurs ont ce qu'ils méritent par rapport à tous les salaires de la société et que si mon père voulait un meilleur salaire, ils n'avaient qu'à revendiquer sur la même base! Woa! À penser de même, on en fini pu! Tsé, quand j'entends dire que les chauffeurs de Québec veulent la parité salariale avec les chauffeurs de Montréal, qu'est-ce qui va arriver après? Les chauffeurs de Montréal vont exiger plus que les chauffeurs de Québec parce que le coût de la vie est plus élevé à Montréal. Bref, une ascension sans fin! Qui paye? Le contribuable... et c'est en plus des grèves et moyens de pressions qui ralentissent un service public déjà inefficace. Et ça, c'est sans compter les incompétents qui restent là parce que le syndicat les protège.
Le syndicat au Québec est ni plus ni moins qu'un agent de guerre qui donne toutes les largesses du monde à ses protégés préférés. Le graissage de pattes des amis, chez les gaugauches, ça existe aussi!
Je vais m'arrêter ici pour le moment, je crois que ma pression augmente un peu trop rapidement. ;)
C'est quand même drôle, tu reproches aux syndicats de défendre les pommes pourries...les quelques fois où mon syndicat à dû aller en 47.2, c'est parce qu'il a justement refusé de défendre ce genre de personnes...et ils ont tous perdus...mais tu peux continuer de rêver et croire qu'on les défend tous, sans faire la part des choses...tu utilise la même démagogie que tu reproches aux centrales!
Pour la formule Rand, je te le répète, avant de chialer contre, on doit s'impliquer et faire les changements de l'intérieur et si tes arguments sont bons, tes consoeurs et confrères t'appuieront...
Tu sembles t'y connaître en droit, mais en oubliant quelques données! L'employeur a son mot à dire lors de la demande de création d'un syndicat, il peut contester la représentativité lors de la création, et à chaque renouvellement de la cc par la suite (art.41, al.2) De plus le code empêche toute ingérence de part et d'autre dans les associations respectives (patronales et syndicales)...
Je n'ai jamais nié que les syndicats doivent jouer un rôle de lobbying en plus de la défense des travailleurs, tout comme le conseil du patronat du québec d'ailleurs...tout acteur de changement social doit s'adresser aux bonnes personnes pour faire avancer l'évolution sociale et il s'avère que pour le faire auprès du gouvernement, on doit passer par le lobby...ce qui a mené à de nombreux gains sociaux que toi-même tu ne semble pas remettre en question...Petit correctif en passant, la CSN (où je ne suis pas membre) n'a jamais appuyé de parti politique mais certaines parties des programmes des partis...contrairement à la FTQ qui oui, appuie le PQ...Dailleurs, j'étais à cette assemblée et, pour ton info, l'ensemble du secteur public FTQ a refusé de donner un appui politique à quelconque parti politique; c'est le secteur privé - majoritaire à la FTQ - qui a eu la balance du vote...c'est ça la démocratie! Je te défie de me trouver un syndicat ou une de ses sections locales qui oblige d'être membre du PQ...ceci est un procès d'intention et jamais un syndicat pourra obliger l'adhésion à un parti politique pour être membre du syndicat...
Pour ce qui est de tes histoires de fausses représentations, je n'endosse pas ce genre d'initiative personnelle...mais de toute manière, rien n'est tout blanc ou tout noir...tu trouves acceptable que les boss de ces mexicains confisquent carte d'assurance maladie et passeport afin de les garder captifs? Et le Mcdo? lorsque la majorité des employés ont décidés de se syndiquer, il a fait des embauches massives où le 1er critère d'embauche est l'anti-syndicalisme, même si cette personne peut être trop tarrée pour faire le Mcjob! De l'abus, il y en a de ce côté aussi!
Si tu aime rabaisser la société québécoise, grand bien t'en fasse! En passant, pour conduire un bus, il faut un sec.5...mais si tu veux sortir des arguments vides de sens de la sorte, libre à toi!
En parlant de pogne-cul, ton papa t'a tu dit qu'il était payé pour 10 mois par année, réparti sur 12??? S'il travaillait 12 mois, ça donnerait plus de 61000$/année...c'est un choix qu'il a fait et il profite de l'été au complet et sans heures brisées, contrairement à des chauffeurs d'autobus...ça aussi ça fait partie des conditions de travail.
Pour ce qui est du salaire, je t'ai donné celui de la STM (qui provient directement de leur cc) alors comment expliquer qu'ils sont, selon tes dires, les plus payés au Qc dans ce secteur alors que tu me donnes le salaire de ceux de la capitale et c'est encore plus??? Tu sembles aveuglés quelque peu par tes dogmes...
Depuis plus d'un an, la STM est en recrutement massif pour des chauffeurs et opérateurs de métro; s'ils étaient si bien payés que ça, il me semble que ça se bousculerait au portillon et que la STM n'aurait pas à payer à grand frais de la pub à travers le ville pour recruter des employés...c'est pas de l'argent de contribuables jetés par les fenêtres ça?
Pour terminer, il est complètement faux de parler de la sorte des descriptions de tâches. C'est drôle mais dans le public, ça fait déjà plusieurs années que l'on retrouve à la fin de toute description de tâche la phrase "et tout autre tâche que le supérieur immédiat demandera" et on dépose pas pour ça depuis plusieurs années! Il y a longtemps que les arbitres ont reconnu la validité d'une telle phrase.
- Bigbrowse
PS: Attention à ta pression, car si tu te rends à l'hôpital, ça sera de méchants syndiqués qui vont te soigner!!! Tu serais mieux d'attendre le privé ou d'aller voir le bon docteur Chaoulli; il va te faire ça pas cher pas cher! ;)
Tout d’abord, c’est bien évident que ça existe des délégués syndicaux qui ont un minimum de jugement. Rares certes, mais ça existe. Mais tu ris vraiment de moi quand tu me dis que le syndicat ne défend jamais les pommes pourris! Et je continue à penser que quelqu’un de compétent n’a pas besoin de syndicat. Que celui-ci peut très bien vivre sous le régime du contrat individuel de travail, qu’il n’a pas besoin de se faire dire par un syndicat qu’il n’est pas bien payé ou n’a pas des bonnes conditions. Ça se fait dans d’autres pays (oui oui, il y a une réalité en dehors de l’Union des républiques socialistes soviétiques solidaires syndicales et ariennes du Québec!) Et surtout, je crois que le boss a le droit de mettre dehors un employé qui ne fait pas l’affaire, sans égard à l’ancienneté. L’ancienneté est un principe qui se défend pour une entreprise qui fonctionne sur une chaîne de montage, en situation de coupure, mais sûrement pas dans plusieurs secteurs qui exigent la compétence, comme l’éducation.
Et pour la formule Rand, je te répète que l’employé qui ne veut rien savoir du syndicat devrait avoir le droit de garder tout l’argent de ses payes. Et quand tu dis que le syndicat a assez de jugement pour écouter les arguments et appuyer ce qui est bon, je me demande si tu te crois toi-même en me disant ça! Quand les syndicats font inclure à la convention collective des clauses du genre « Le président du syndicat (parfois « et ses officiers ») est automatiquement celui avec le plus d’ancienneté », même si ça n’a pas d’allure et que ça ne se défend pas, tu sais très bien que celui qui osera soulever ça s’attirera les foudres des officiers et fera l’objet de représailles.
Dans le cas d’une accréditation, c’est bien évident que le patron a des moyens légaux pour des irrégularités. Or, force est de constaté que ça ne marche pas souvent. Les tribunaux acceptent parfois des irrégularités incroyables, dont des adhésions forcées que tu sembles apprécier. De plus, ce que j’essayais de te dire, c’est que le patron n’a pas le droit de s’adresser aux employés pour leur inciter à ne pas faire rentrer le syndicat. Le « audie alteram partem » de ton ami Bernard Landry, ce n’est, de toute évidence, pas bon dans le syndicalisme! Et quand tu dis que le code empêche toute ingérence de part et d’autres, j’espère que tu riais en écrivant cela, parce que tu sais très bien que dans la réalité, ce n’est pas le cas! Les syndicats s’ingèrent beaucoup dans le patronat d’une entreprise, par exemple pour imposer des chums à des postes de directions et ainsi avoir une mainmise!
Quand tu dis que la CSN n’a jamais officiellement appuyé le PQ (ce qui est vrai en théorie), faut vraiment faire preuve de cécité intellectuelle pour ne pas voir l’amitié profonde entre ces deux entités! Par exemple, sous le gouvernement du PQ, Gérald Larose a eu l’honneur de présider des commissions bidon et recevoir un beau chèque de 800 000$. Il n’était peut-être plus président de la CSN, mais est-ce nécessaire d’en mettre davantage! Tout comme Marc Laviolette, président de la CSN de 1999 à 2002 qui, curieusement, est président du SPQ-Libre (une faction du Parti Québécois) et aux dernières élections, candidat du PQ dans Soulanges! Bref, les syndicats s’ingèrent dans toutes sortes d’affaires qui ne les regardait même pas, mais ça a l’air que c’est normal pour toi. C’est ton opinion! À ce sujet, tu me permettras une parenthèse. L’usine Bombardier de La Pocatière, syndiquée au coton (et avec des abus syndicaux comme tu les aimes), s’est vue menacée de fermeture il y a un peu plus d’un an. Les coûts de productions sont anormalement élevés là-bas et la qualité est souvent discutable (la preuve, ils se sont fait « retourner » une commande de métros au complet qui avait tous le même défaut). Enfin bref, les gens de La Pocatière se sont rassemblés pour une marche, beau geste. Ce qui m’étonne encore, c’est de voir que la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, était sur la scène suppliant! Franchement! Dans cet épisode, le syndicat faisait pas mal plus partie du problème que de la solution, et après avoir mis tant de bâtons dans les roues de l’entreprise, on les voit supplier de rester!
Mais là le pire, c’est quand j’entends que la CSN veut faire une tournée des écoles pour vendre les bienfaits du syndicalisme aux étudiants! Les bras m’en tombent! Faut croire que la CSN est forte pour donner de la formation aux enfants, quand on pense à Gérald Larose et son beau manifeste pour enseigner la souveraineté aux enfants! Quelle hypocrisie, quand on sait que les syndicats ne sont pas là pour ma génération (j’ai moins de 30 ans, en passant), mais pour les plus vieux qui veulent protéger leurs acquis et que je n’aurai jamais droit, entre autres avec les clauses orphelins.
Dans le cas du McDo, sans nécessairement approuver la manœuvre, je dirais que le patron a fait avec les seuls leviers qu’il avait à sa disposition. Maintenant, tu oublies peut-être qu’un autre moyen pour se faire accréditer est de faire signer une carte du syndicat à la moitié des employés, pour avoir une accréditation automatique. Le vote devient donc inutile. Je trouve cette disposition vraiment imbécile car ça encourage l’acharnement et les menaces, comme c’est arrivé avec les employés du Wal Mart de Jonquière et de Ste-Foy (je te réfère encore à l’émission Simon Durivage du 25 mars 2005). Le Code protège tellement bien les syndicaleux que tout ce qu’un commissaire peut faire, c’est déchirer la carte de membre! Et je suppose également que c’est une pratique que tu encourages?
Ah, et pour te répondre, je connais personnellement des syndiqués et une unité de représentation qui a forcé ses adhérants à signer une carte du PQ. Le péquiste en toi doit sauter de joie, mais toi, qu’est-ce que tu dis de ça??? Et comme j’ai relevé ton défi, qu’est-ce que je gagne svp? Et pour tes histoires de travailleurs mexicains, je reconnais le premier que les mauvais patrons qui abusent, ça existe. Cependant, ce sont l’exception et non la règle. Pour la fausse représentation, je peux te citer plusieurs travailleurs et plusieurs lieux de travail où c’est arrivé. Mais on dirait que pour toi, quand c’est le syndicat qui agit mal, ce n’est pas aussi grave, parce qu’il n’y a que des patrons qui peuvent être méchants!
Au fait, je constate que tu n’as pas saisi l’ironie quand je parlais du diplôme de maternelle. Je sais bien que ça prend un secondaire 5! Parlant d’étude, pour ce qui est de mon père, je te rappelle quelque chose de trèèèèès important : il n’a pas, dans les faits, deux mois de vacances, je m’explique : d’une part, en juin et début juillet, il doit continuer un peu, notamment pour de la correction et parfois pour des cours et préparation à des reprises d’examens. Tôt en août, il doit préparer l’année à venir. Et pendant l’année scolaire, il travaille jusqu’à 70 heures par semaine, en cours, en correction, en préparation, en rédaction, etc. Vous aurez compris que ma fibre syndicaliste n’est pas vibrante, mais je pense franchement que les professeurs sont mauditement mal payés pour ce qu’ils font, et surtout par rapport à ce que d’autres gagnes. Mais je constate que ta vision socialiste fait en sorte que tu souhaite que dans ton monde idéal, tout le monde, peu importe son métier, devrait gagner le même salaire! Est-ce que je me trompe??? Et je trouve ça déplorable que tu traites les enseignants de pogne-cul, mais de toute évidence, les syndicaleux ne doivent pas avoir une bonne opinion de l’éducation. Peut-être préfèrent-ils garder leurs membres dans l’ignorance et avoir un meilleur contrôle sur eux? (Sarcasme, en passant)
Et pour te répondre sur les salaires des chauffeurs d’autobus, je te réfère à mon article du 28 octobre 2004 (qui indique un salaire moyen à Montréal « à plus de 60 000$, soit 1200$ par semaine » (texte intégral) , d’ailleurs, tu oublies d’inclure les bonus dans ton 48000, alors que j’ai eu la transparence de le mettre dans le 50433 $. Et pour te répondre le salaire de base était de 46892$ à Québec, ce qui est moins que 48000$ à Montréal. Et je n’ai malheureusement pas la solution pour les problèmes du recrutement du STM, ne vivant pas dans les environs de la métropole provinciale.
Je te répondrais aussi que ma vision du Québec s’harmonise assez bien avec celle dépeinte dans l’Illusion tranquille.
Et finalement, pour la description de tâche, de toute évidence tu n’as pas la même expérience de travail que moi, malgré ta petite phrase magique! Tsé, des « ça me tente pas, criss-moi la paix chu syndiqué », tu ne l’as sans doute jamais vu, mais moi oui, et plus d’une fois!
Je te dirais aussi que je suis surpris que tu appuies l’attitude du syndicat dans l’arrêt Hémond. Ça vraiment, ça me dépasse! Au moins autant de voir que tu appuies aveuglément ton association qui, à tous les jours, bafoue les droits de l’homme. Grand bien t’en fasse, mais ce n’est pas mon opinion. Je crois, de toute façon, que nous avons un dialogue de sourds car nous ne démordons pas de nos positions respectives.
PS : Je rêve d’une société où, comme l’ensemble de la population, je pourrai aller se faire soigner dans des cliniques privées, et que ce privilège ne soit plus réservé à des haut dignitaires du PQ, du PLQ ou des syndicats ;)
PS2 : J’espère que tu comprendras que je ne te fais pas, à aucun moment, d’attaque personnelles et que les échanges musclés un peu plus ciblés sont sarcastiques, au moins autant que les tiens, et n’ont pas pour but de te blesser ;) Comme je ne me sens pas indigné quand tu me mets des gros mots dans la bouche ou des procès d’intention! Comme à la lutte : ça se bat à mort et ça se crie des bêtises sur le ring, mais après le match, y vont prendre une bière et rire ensemble :P
PS3 : autre petit point, les statistiques que tu m’as envoyé datent… de 1998 ;)
Ce post m'a beaucoup aide dans mon positionnement. Merci pour ces informations
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